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Un VAE, pourquoi pas ?


Pourquoi le vélo électrique m’est apparu comme une solution intéressante ?

J’étais en train de monter l’Espigoulier (11 km) par la route avec mon VTT lorsque je me suis fait doubler. Ce n’est pas rare car je monte à environ 150 battements cardiaques par minute, sur les recommandations de ma cardiologue. Malgré ce rythme lent, ce n’est pas pour moi véritablement un bon moment car les muscles ne sont pas assez entrainés pour supporter l’effort. J’ai d’ailleurs du mal après un tel défi, j’ai beau m’étirer, bien boire pendant l’effort, j’ai en final des courbatures. Par contre, arrivé au sommet, le sourire revient. Il provient du fait “de l’avoir fait”, comme un vrai sportif.

Bref, j’étais en train de monter et je me fais doubler par un mec qui me salue, puis me reconnaissant, me dit “oh mi_ !” C’était en fait un ancien collègue à la retraite. Toujours les mêmes qui se baladent, n’est-ce-pas ?

Quelque peu essoufflé, je lui propose de passer le prochain virage et de s’arrêter sur le plat suivant, après avoir fait redescendre un peu le rythme cardiaque. En effet, c’est toujours mauvais de s’arrêter sans délai dans un effort intense, l’acide lactique arrive au galop.

J’ai eu le temps de le voir pédaler à côté de moi. Un beau vélo électrique avec un moteur Bosch, c’était écrit dessus. Ca ressemblait à un VTT classique, cela n’avait pas l’air d’une enclume. Un vrai sportif, le collègue là-dessus. Une fois arrêtés, je le questionne et il m’avoue qu’il refait des balades qu’il faisait, il y a 20 ans, qu’il se maintient dans une bonne forme grâce à cette activité physique, etc etc ... Il me propose que je passe chez lui pour me faire une véritable idée de son vélo. Ce collège habite à quelques 500 mètres de chez moi. Il me propose un parcours que je connais bien et qui n’a jamais été pour moi une partie de plaisir.

Banco, me voici parti, en train de pédaler dans une montée courte mais très pentue et qui est mal placée car en début de balade. Un peu comme un moteur froid (de voiture), il faut y aller mollo si on veut préserver son potentiel durant toute la sortie qui suit. La montée fut “avalée” en quelques coups de pédales (j’exagère, n’étant pas loin de Marseille), le temps de tester les différents modes d’assistance pour appréhender l’ensemble. Au fur et à mesure de cette montée, mon sourire n’a fait que grandir. De plus en plus marqué. Un véritable plaisir. J’ai néanmoins transpiré, preuve d’un effort certain. Mais sans violence et en gardant intacts tous mes sens pour profiter du lieu, du moment présent. Le pied !

La descente qui suivit et que j’avais sous-estimée, dans l’histoire, m’apporta quelques enseignements très instructifs. Premièrement, la descente peut ne pas être agréable si on est secoué comme un prunier. On prend tous les chocs dans les bras, les cervicales en prennent aussi pour leur compte. On est obligé de se lever sur les pédales et c’est fatigant. Bref, en redescendant, le beau vélo prêté a été terriblement inconfortable. Normal, des débattements de 120 mm (seulement si j’ose dire) et surtout les réglages de suspension et les pressions des pneus étaient inadaptés à un cycliste comme moi, mon collègue pesant, lui, 85 kg.

De retour chez lui, après l’avoir remercié, il a pu répondre à mes interrogations concernant la maniabilité, l’autonomie, le confort, ... L’idée d’acheter un vélo électrique a germé dans mon esprit et comme je ne voulais pas faire d’erreurs sur mon choix parce que ce n’est pas donné, ces petites bêtes, je suis allé essayer, puis ré-essayer différents modèles pour voir la position, la maniabilité, la facilité d’utilisation. J’ai interrogé des gens, jai lu, relu ce qui se disait sur internet et j’ai finalement jeté mon dévolu sur un Overvolt FS 500 de chez Lapierre.

Ce qui me plait avec ce vélo, c’est le rayon d’action élargi qu’il me procure en partant de chez moi, directement en selle. Mon petit bled est entouré de massifs, le Garlaban, la Sainte-Baume, qui sont magnifiques mais qui se méritent. Il faut les reconquérir à chaque fois et cela n’est pas facile. Les massifs qui les jouxtent restent très vallonnés et sont aussi usants en fin de compte. Puis tout ce qui est plat présente à mon sens moins d’intérêt car la pleine est urbanisée et comporte des voies de circulation relativement intense. Je préfère de loin le calme de la nature et l’air des collines plus agréable à respirer.

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