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A la recherche d’une cache

Vous avez entendu parlé de geocaching, cette recherche d’endroits où ont été cachés des objets mystérieux et inattendus, dans de petites boites étanches ... C’est une bonne occasion de sortir avec son GPS pour aller prendre l’air, avec un but de balade, doublé d’une excitation engendrée par la surprise. Et peut être aussi une opportunité pour tester son dernier TYP tout fraîchement modifié ...

En fait, la recherche d’une cache commence à la maison. Il s’agit de procéder en plusieurs étapes. Voici comment je pratique avec mon Garmin™ GPSmap60Cx :

La préparation du parcours

sur le site geocaching-france :
- J’indique mon code postal pour voir les caches à proximité de mon domicile
- Dans une liste proposée, je choisis une cache qui me convient en consultant sa "carte d’identité" :

Je consulte les logs (compte-rendus des découvertes précédentes), ainsi que les commentaires s’il y en a. Dans ce cas illustré, une seule découverte :

[1] [2]

Mon choix arrêté, je télécharge le GPX correspondant

Sur MapSource®
- J’ouvre ce fichier GPX avec le programme MapSource® (réglé au format WGS84, latitude et longitude au format ddd°mm.mmm’). La cache apparaît bien sur l’écran avec la bonne carte que je choisis. Je bascule entre une carte routière (MetroGuide) et une carte Topo (GPSTopo) pour bien voir la situation et situer le plus précisément possible (mentalement) le lieu à atteindre. J’observe les routes, la végétation, les courbes de niveau, les parkings qui me permettraient de garer ma voiture, les habitations, bref je suis déjà en balade, assis dans mon fauteuil

Je rajoute un waypoint correspondant au lieu de mon domicile (Maison)

En utilisant l’outil Nouvel itinéraire, le programme calcule le trajet entre les deux waypoints (domicile-cache) et en consultant les propriétés de l’itinéraire, je vois une distance de 42.0 km par la route pour un temps total de 39 minutes. Nickel. Si je compte un aller-retour, un temps de recherche à proximité de la cache (c’est toujours le moment le plus incertain), un peu de repos, au total, je prévois une demi-journée pour être tranquille

Je sélectionne les cartes qu’il me faudra pour mon périple (une routière et une topo)

J’enregistre ma future balade avec toutes les données qu’il me faut (2 waypoints, un itinéraire et les cartes) en GDB (GCbertagne.gdb)

Enfin, je connecte mon GPS à l’ordi. Il ne me reste plus qu’à cliquer sur l’outil Envoyer vers le périphérique et à transférer l’ensemble

(Le GPS sera réglé au format WGS84, latitude et longitude au format ddd°mm.mmm’)

Je vérifie sur le GPS si tout est correct. Imaginez qu’il me manque quelque chose sur le terrain, la balade risque d’être moins rigolote ...

Sur le terrain

Il fait beau, j’ai du temps, profitons-en. Tirage imprimé de ma sortie, boussole, bouteille d’eau, vêtements, chaussures, nourriture, bref l’indispensable. Et c’est parti. Mon GPS m’indique les routes à suivre pour aboutir non loin de la cache. Je laisse la voiture, prends mon sac à dos, bascule mon GPS sur la carte topo et continue à pied. Magnifique, le paysage correspond à ce que j’avais imaginé. Je ne suis plus très loin

Le terrain devient de plus en plus difficile. Je réduis le zoom du GPS et ouvre grands les yeux. Le terrain devient trop escarpé, je fais demi-tour pour emprunter une autre voie afin de rejoindre l’emplacement exact de la cache. Mon GPS me précise que je suis arrivé au bon endroit

Une pierre semble idéale en guise de couvercle pour une cache. Je la soulève délicatement. Banco, le trésor est dessous. Un sachet plastique dans lequel se trouve un bocal en verre. Pas de doute, c’est bien la cache. Avec le sourire, je découvre son contenu. Un petit carnet permet de noter mon passage. J’y laisse le témoignage de ma découverte. Un objet me paraît intéressant, je le prends et laisse une contre-partie de valeur sensiblement identique. Je referme méticuleusement le bocal, le remet dans son sachet, replace la cache et prend soin de repositionner la pierre dans sa position initiale.

De retour à la maison

Un petit tour sur Internet pour rédiger le "log". A signaler qu’il faut être inscrit sur le site de geocaching et être membre pour pouvoir intervenir.

J’injecte dans MapSource® la trace prélevée sur le terrain Le profil est parlant. N’oubliez pas que le pic de Bertagne est le point culminant des Bouches-du-Rhône. Mes jambes en tremblent encore !